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Курс французского языка Том 4 - Може Г.

Може Г. Курс французского языка Том 4 — СПб.: Лань, 2002. — 480 c.
ISBN 5-8114-0095-0
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Acte I, se. VII.
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Примечания:
1. Субретка — служанка, горничная. 2. Ne pourrait faire honneur (valeur conditionnelle du subjonctif imparfait.)- 3. Фамилию, под которой укрылся Дорант 4. Будто я тебя оскорбляю. 5. Из двух условий. 6. Благородного происхождения. 7. Des que. 8. Вопреки мне (si mauvais gre que j'en aie). 9. Разговор, приличествующий людям одного круга. 10. Tour incorrect, se rappeler se construisant sans preposition 11. От которых я теряю хладнокровие. 12. Переходит границы шутки. 13. Букв, никакой пощады, прощения не будет.
Вопросы:
* On etudiera a quelle nuance psychologique correspond chacun des apartes de la scene.
** D 'apres cet extrait du Jeu de l'Amour et du Hasard, on essaiera de definir ces detours amoureux qu 'on appelle marivaudage. — On marquera aussi les rapports qui peuvent exister entre Ia poesie et une certaine forme d'esprit.
beaumarchais (1732-1799)
MOINS homme de lettres qu'homme d'affaires, BEAUMARCHAIS apourtant laisse un nom important dans l'histoire du theatre francais. Il a ecrit deux comedies dont la verve spirituelle et Ie mouvement endiable n'ont nullement vieilli; et il a er её, avec Ie personnage de Figaro, un type immortel pour l'ingeniosite dont Ie fameux barbier fait preuve en toute' circonstance comme pour Ia hardiesse des opinions qu'il exprime: nous sommes — il faut toujours nous en souvenir — a Ia veille de Ia Revolution.
LE BARBIER DE SEVILLE (1775) FIGARO. — Je ne me trompe point; c'est Ie comte Airnaviva1. LE COMTE. —Je crois que c'est ce coquin de Figaro. FIGARO. — C'est lui-meme, monseigneur. LE COMTE. — Maraud! si tu dis un mot...
FIGARO.— Oui, je vous reconnais; voila les bontes familieres dont vous m'avez toujours honore.
LE COMTE. — Je ne te reconnaissais pas, moi. Te voila si gros et si gras.
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FIGAPvO —Que voulez-vous, monsieur, c'est Ia,' 'misere.
LE COMTE. — Pauvre petit! Mais que fais-tu a'Seville? je t'avais autrefois recommande dans lea bureaux pour un emploi.
FIGAPvO. — Je l'ai obtenu, monseigneur; et ma reconnaissance...
LE COMTE. — Appelle-moi Lindor. Ne vois-tu pas, a mon deguisement, que je veux etre inconnu?
FIGARO. — Je me retire.
LE COMTE. — Au contraire. J'attends ici quelque chose, et deux hommes qui jasent sont moins suspects qu'un seul qui se promene. Ayons l'air de jaser. Eh bien, cet emploi?
FIGARO. — Le ministre, ayant egard a la recommandation de Votre Excellence, me fit nommer sur-le-champ garcon apothicaire.
LE COMTE. —Dans les hopitaux de l'armee?
FIGARO. —Non; dans les haras2 d'Andalousie.
LE COMTE, riant. — Beau debut!
FIGARO. — Le poste n'etait pas mauvais parce qu'ayant Ie district des pansements et des drogues, je vendais souvent aux hommes de bonnes medecines de cheval...
LE COMTE. — Qui tuaient les sujets du roi!
FIGARO. — Ah! ah! il n'y a point de remede universel; mais qui n'ont pas laisse de guerir quelquefois des Galiciens, des Catalans, des Auvergnats4
LE COMTE. — Pourquoi done l'as-tu quitte?
FIGARO.— Quitte? C'est bien lui-meme; on m'a desservi aupres des puissances. «L'envie aux doigts crochus, au teintpale et livide...»
LE COMTE. — Oh! grace! grace, ami! Est-ce que tu fais aussi desvers? Je t'ai vu Ia griffonnant5 sur ton genou, et chantant des Ie matin.
FIGARO. — Voila precisement la cause de mon malheur. Excellence. Quand on a rapporte au ministre que je faisais, je puis dire assez joliment, des bouquets a Chloris6; que j'envoyais des enigmes7 aux journaux, qu'il courait des madrigaux8 de ma facon; en un mot, quand il a su que j'etais imprime tout vif9, il a pris la chose au tragique et m'a fait oter mon emploi,
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sous pretexte que l'amour des lettres est incompatible avec l'esprit des affaires.
LE COMTE. — Puissamment raisonne! Et tu ne lui fis pas representer...
FIGARO. — Je me cms trop heureux d'en etre oublie, persuade qu'un' grand nous fait assez de bien quand il ne nous fait pas de mal.
LE COMTE. — Tu ne dis pas tout. Je me souviens qu'a mon service tu etais un assez mauvais sujet.
FIGARO. —Eh! mon Dieu, monseigneur, c'est qu'on veut que Ie pauvre soit sans defaut.
LE COMTE. — Paresseux, derange...
FIGARO. — Aux vertus qu'on exige dans un domestique. Votre Excellence connait-elle beaucoup de maitres qui fussent dignes d'etre valets? LE COMTE, riant. — Pas mal. Et tu t'es retire en cette ville? FIGARO. — Non, pas tout de suite.
LE COMTE, I'arretant. — Un moment... j'ai era que c'etait elle10... Dis toujours, je t'entends de reste".
FIGARO. — De retour a Madrid, je voulus essayer de nouveau mes talents litteraires; et Ie theatre me parut un champ d'honneur...
LE COMTE. — Ah ! misericorde!
FIGARO. — (Pendant sa replique, Ie comte regarde avec attention du cote de la jalousie".) En verite, je ne sais comment je n'eus pas Ie plus grand succes, car j'avais rempli Ie parterre des plus excellents travailleurs13; des mains... comme des battoirs; j'avais interdit les gants, les cannes, tout ce qui ne produit que des applaudissements sourds; et d'honneur, avant la piece, Ie cafe14 m'avait para dans les meilleures dispositions pour moi. Mais les efforts de la cabale15...
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